ajouts complémentaires à la présentation, étapes 3 et 4
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d132c451ce
commit
5726680a18
@ -12,7 +12,7 @@
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Depuis le temps que j'en installe des distributions GNU/Linux on suit toujours (ou presque) le même ordre d'installation, les questions suivent toujours un même ordre au point que je sais quasiment d'avance la suite de l'installation.
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Avec le temps vient l'envie d'en savoir plus, je ne suis pas scientifique de formation pour rien, on aime comprendre et modéliser, certain·e·s appellent cela le syndrôme du rubik's cube, d'autres une sale manie de fouineur, mais toujours est-il qu'en savoir plus, s'autonomiser c'est progresser vers une plus grande liberté.
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Avec le temps vient l'envie d'en savoir plus, je ne suis pas scientifique de formation pour rien, on aime comprendre et modéliser, certain·e·s appellent cela le syndrôme du rubik's cube, d'autres une sale manie de fouineur, mais toujours est-il qu'en savoir plus, s'autonomiser c'est progresser vers une plus grande liberté.
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Du coup, avec ce même temps et l'envie d'en savoir plus je me tourne peu à peu vers des distributions linux où il m'est laissé plus de choses à faire par moi même, où, je peux par la même, installer plus finement un système nettoyé de tout le superflu où ne s'installe que ce dont j'ai envie ou besoin.
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@ -85,7 +85,7 @@ On est prêts pour l'installation
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Branchement de la clé sur l'un des ports USB.
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Démarrer et appuyer aussitôt sur la touche `[F12]`
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Démarrer et appuyer aussitôt sur la touche `[F12]` dans le cas de mon ordinateur d'installation
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Choisir d'installer (démarrer archlinux)
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@ -93,23 +93,117 @@ Choisir d'installer (démarrer archlinux)
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`loadkeys fr`
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Cette commande permet de changer la disposition du clavier qui par défaut est "us" et va passer en "fr". Comme pour l'heure le clavier est us il faut taper l o q d k e y s (espace) f r
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Cette commande permet de changer la disposition du clavier qui par défaut est "us" et va passer en "fr". Comme pour l'heure le clavier est us il faut taper l o q d k e y s (espace) f r et valider bien sûr.
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### Étape 3 Régler la date et l'heure du système
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bla bla bla
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Afin d'être sûr que le système sera à l'heure c'est le moment d'effectuer les commandes suivantes :
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```bash
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timedatctl set-ntp 1
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timedatectl status
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timedatectl
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hwclock --systohc --utc
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```
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bla bla bla --utc -> -u sinon --localtime -> -l
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Explications :
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* la première commande appelle le gestionnaire de temps et d'heure `timedatectl` et lui envoie le paramètre `set-ntp` à mettre à `1` c'est à dire à la valeur vraie (ou `true`). `set-ntp` signifie régler le protocole de temps réseau `ntp` qui permet de synchroniser l'heure du système avec les serveurs d'horloges atomiques mondiaux ou bien leurs mirroirs.
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* la deuxième commande rappelle le même programme et demande à afficher le statut c'est à dire les dates et heures, zones horaires, heure systèmes et autres informations du genre. Il suffit de ne passer aucun paramètre. En fin de paragraphe un exemple de sortie est montré.
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* Enfin la 3e commande appelle cette fois-ci l'utilitaire `hwclock` et lui demande de régler l'heure dans le *BIOS* par le paramètre `--systohc` et lui indique que cette heure doit être mise à `--utc`.
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A noter que la commande `timedatectl` fait partie du jeu de commandes de systemd. Pour le paragraphe suivant je poserai que l'heure machine ou *RTC pour RealTime Clock* est l'heure du BIOS et l'heure système est l'heure logicielle.
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Concernant l'heure du système deux règles sont en vigueur par convention :
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* Toutes les machines purement sous *UNIX* et leurs dérivées, purement signifiant qu'i n'y a pas de système Windows qui traîne en parallèle, ont leur heure machine *HardWare Clock* à l'heure de universelle de Greenwitch ou *UTC pour Universal Time Clock* et c'est le fichier `/etc/localtime` qui va décaler l'heure du système par rapport à l'heure de l'horloge ou l'heure récupérée sur internet via le protocole `ntp`.
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* Si la machine contient au moins deux systèmes en parallèle, GNU/Linux et Windows typiquement, et comme Windows utilise pour l'heure logicielle l'heure machine, alors il faut leurrer le système dérivé d'*UNIX* en lui passant le paramètre `--localtime` ou en raccourci `-l` ce qui nous donnerait une commande du genre :
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`hwclock --systohc --localtime`
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Quand on est désormais sûr·e que l'heure du système est réglée on peut passer à la suite.
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Pour information, voici le résultat donné par la commande `timedatectl status` sur la machine où je travaille actuellement :
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```bash
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anonymous@h4d3s:~$ timedatectl
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Local time: mer. 2018-10-31 09:11:46 CET
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Universal time: mer. 2018-10-31 08:11:46 UTC
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RTC time: mer. 2018-10-31 08:11:46
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Time zone: Europe/Paris (CET, +0100)
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System clock synchronized: no
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NTP service: active
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RTC in local TZ: no
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anonymous@h4d3s:~$
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```
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### Étape 4 Se connecter au grand vilain internet
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Cette image est comparable à une image *netinstall* de chez Debian / Devuan : elle nécessite une connexion à internet pour télécharger les paquets etc..
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Cette image est comparable à une image *netinstall* de chez Debian / Devuan : elle nécessite une connexion à internet pour télécharger les paquets !
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Si un câble éthernet a été branché avant le démarrage ou au démarrage du système et que dans le sous-réseau où est la machine un serveur *DHCP* fonctionne, il est possible que la machine ait déjà une adresse. Pour vérifier cela on utilisera la commande `ip` en lui envoyant le paramètre `addr`. Deux options seront possibles :
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Option 1 : pas d'adresse :
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```bash
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anonymous@h4d3s:~$ ip addr
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1: lo: <LOOPBACK,UP,LOWER_UP> mtu 65536 qdisc noqueue state UNKNOWN group default qlen 1000
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link/loopback 00:00:00:00:00:00 brd 00:00:00:00:00:00
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inet 127.0.0.1/8 scope host lo
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valid_lft forever preferred_lft forever
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inet6 ::1/128 scope host
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valid_lft forever preferred_lft forever
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2: enp2s0: <NO-CARRIER,BROADCAST,MULTICAST,UP> mtu 1500 qdisc pfifo_fast state DOWN group default qlen 1000
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link/ether 00:1e:33:23:ea:f4 brd ff:ff:ff:ff:ff:ff
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inet 169.254.10.90/16 brd 169.254.255.255 scope link enp2s0:avahi
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valid_lft forever preferred_lft forever
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3: wlp1s0: <BROADCAST,MULTICAST> mtu 1500 qdisc noop state DOWN group default qlen 1000
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link/ether 00:1e:64:09:2e:44 brd ff:ff:ff:ff:ff:ff
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anonymous@h4d3s:~$
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```
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L'exemple montre que ni la carte éthernet ici `enp2s0` ni la carte sans fil `wlp1s0` n'ont d'adresse ip. la seule carte ayant une adresse est `lo` qui est l'adresse de boucle `lo` venant de *loop*.
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Deux cartes : la carte sans fil *WireLess* et la carte filaire *EtherNet* sont à disposition. Si on veut utiliser
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* la carte wifi pour effectuer l'installation on va utiliser la commande `wifi-menu` et se laisser guider. À la fin de la commande si aucun message d'erreur ne s'affiche c'est gagné.
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* la carte ethernet pour effectuer l'installation, et en supposant un service `dhcp` actif sur le réseau on va utiliser la commande `dhcpcd` et attendre quelques secondes.
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Au sortir de l'une ou l'autre des commandes, le résultat de la commande `ip addr` va donner quelque-chose de semblable à la sortie de l'option 2 qui suit ↓
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Option 2 : une des cartes a déjà une adresse :
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```bash
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anonymous@h4d3s:~$ ip addr
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1: lo: <LOOPBACK,UP,LOWER_UP> mtu 65536 qdisc noqueue state UNKNOWN group default qlen 1000
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link/loopback 00:00:00:00:00:00 brd 00:00:00:00:00:00
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inet 127.0.0.1/8 scope host lo
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valid_lft forever preferred_lft forever
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inet6 ::1/128 scope host
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valid_lft forever preferred_lft forever
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2: enp2s0: <NO-CARRIER,BROADCAST,MULTICAST,UP> mtu 1500 qdisc pfifo_fast state DOWN group default qlen 1000
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link/ether 00:1e:33:23:ea:f4 brd ff:ff:ff:ff:ff:ff
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inet 169.254.10.90/16 brd 169.254.255.255 scope link enp2s0:avahi
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valid_lft forever preferred_lft forever
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3: wlp1s0: <BROADCAST,MULTICAST,DYNAMIC,UP,LOWER_UP> mtu 1500 qdisc mq state UP group default qlen 1000
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link/ether 00:1e:64:09:2e:44 brd ff:ff:ff:ff:ff:ff
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inet 192.168.0.12/24 brd 192.168.0.255 scope global wlp1s0
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valid_lft forever preferred_lft forever
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inet6 2a01:e0a:1f:fde0:21e:64ff:fe09:2e44/64 scope global dynamic mngtmpaddr
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valid_lft 85908sec preferred_lft 85908sec
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inet6 fe80::21e:64ff:fe09:2e44/64 scope link
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valid_lft forever preferred_lft forever
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anonymous@h4d3s:~$
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```
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Ici la carte `wlp1s0` donc la carte wifi a une adresse ipv4 (c'est la ligne `inet`) qui vaut `192.168.0.12` le `/24` indique qu'il y a un masque de 24 qui empêche la machine de voir directement toute autre machine n'ayant pas d'adresse en 192.168.0.
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Par exemple : si une autre machine sur le même réseau physique a pour adresse 192.168.1.12/24 l'une et l'autre ne pourront pas communiquer par le réseau TCP/IP.
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Le paramètre `brd` pour `BRoaDcast` est un paramètre qui permet à la machine d'envoyer un appel indéterminé à toutes les machines du réseau 192/168.0.0/24 en une seule fois.
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Les lignes `inet6` donnent les adreses IP version 6 globale (c'est à dire visible depuis le grand vilain internet) et link (c'est à dire locale si mes souvenirs sont bons).
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Dans ce cas pas pas de commande à passer, on saute à l'étape suivante.
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### Étape 5 Partitionnement du disque d'installation et formatage des partitions nouvellement formées
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@ -183,7 +277,7 @@ extra/xf86-video-intel 1:2.99.917+853+g0932a6b3-1 (xorg-drivers)
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explications :
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* dans archlinux tous les paquets de pilotes pour le serveur X commencent par xf86 (les ancien·ne·s auront reconnu xfree86)
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* dans archlinux tous les paquets de pilotes pour le serveur X commencent par xf86 (les ancien·ne·s auront reconnu xfree86)
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* `grep video` filtre les sorties pour ne garder que les pilotes vidéo
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* `grep intel` car dans le nom de la sortie de la commande `lspci | grep VGA` le mot *Intel* est apparu. Bien sûr il faut adapter cela à sa propre configuration ! Maintenant que c'est ok je décide d'installer
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